Les ventes de voitures neuves ont à peine repris des couleurs en octobre en France, avec une hausse modeste de 2,9% sur un an. Une respiration trop timide pour inverser la tendance d’une année 2025 compliquée : depuis janvier, le marché s’est contracté de 5,4%, selon les chiffres publiés par la Plateforme automobile (PFA).
Le mois dernier, 139.513 voitures particulières ont été immatriculées, un volume stable en jours ouvrés par rapport à octobre 2024. Sur les dix premiers mois de l’année, 1,33 million de véhicules ont trouvé preneur, soit un net recul par rapport à 2024, qui comptait pourtant deux jours ouvrés de plus.
Les constructeurs espéraient un sursaut grâce au “leasing social”, cette formule de location avec option d’achat soutenue par l’État pour démocratiser la voiture électrique. Mais son impact reste mesuré. En octobre, les modèles électriques représentent 24% des immatriculations, et seulement 19% depuis le début de l’année, bien en deçà des objectifs affichés. Le ministère des Transports recense 41.500 bénéficiaires sur les 50.000 prévus.
Côté constructeurs, Renault et Stellantis continuent de dominer, se partageant près de la moitié du marché français, avec respectivement 24,5% et 25,4%. Renault maintient une dynamique positive (+2,5% depuis janvier), tandis que Stellantis recule de 8,3%, pénalisé par Peugeot et Fiat, quand Citroën limite la casse.