Le moteur Renault F1 tire sa révérence ce week-end après près de 50 ans d’existence

Avec la fin du moteur Renault, c’est tout un pan du sport automobile français qui disparaît à l’issue de cette saison. Certes, le motoriste français s’est éloigné de la Formule 1 à plusieurs reprises lors des cinq dernières décennies, pour mieux y revenir, mais l’adieu semble cette fois définitif.

Depuis 2021, le bloc Renault F1 propulse les monoplaces Alpine – anciennement équipe Renault F1 de 2016 à 2020, mais l’équipe qui défend les couleurs de la marque de Dieppe passera au moteur Mercedes en 2026, année de la nouvelle réglementation technique qui régira la discipline.

Renault F1 aux Classic Days

Renault F1 (1983)

Mais l’histoire de Renault en F1 remonte à 1977, lorsque le constructeur français débarquait dans le sport en introduisant le révolutionnaire moteur turbo sur la Renault RS01. L’équipe tricolore poursuivait son aventure jusqu’en 1985 - avec plusieurs succès avec Alain Prost, notamment -, avant de se retirer, même si le moteur Renault continuer de briller en 1986, notamment avec l’équipe Lotus et Ayrton Senna.

Mais Renault était de retour en 1989 avec Williams, avait laquelle le constructeur français allait débuter l’une des collaborations les plus victorieuses de la F1 ponctuées par six titres mondiaux, sans oublier les deux titres décrochés avec Benetton et Michael Schumacher en 1994 et 1995.

Renault se retirait à nouveau en tant que motoriste fin 1997, mais maintenait ses activités de motoriste F1 via sa filiale Mechachrome, avant de revenir en tant qu’écurie en tant que telle en 2002 avec le rachat de l’écurie Benetton, désormais rebaptisée du nom de la marque, avant un nouveau retrait en 2011 et des monoplaces rebadgée Lotus.

Monoplace Alpine F1

Monoplace Alpine F1 (2021)

Dans l’intervalle, le moteur Renault a remporté de nombreux succès et des titres avec l’écurie Red Bull, équipant de nombreuses écuries dont McLaren.

2016 fut l’année du retour final de Renault, qui reprenait le contrôle de son ancienne écurie jusqu’en 2020, avant que la structure ne soit rebadgée officiellement du nom d’Alpine, maintenant la tradition du moteur F1 made in France, développé et assemblé dans les usines de Viry-Châtillon.

Mais, avec la décision d’Alpine et de son directeur Flavio Briatore de passer au moteur Mercedes en 2026, le moteur Renault-Alpine, s’éteindra définitivement dimanche soir.

About Top Car News Network

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.